Avec une pochette et un titre aussi évocateur qu’ « Infection
– Erasure – Replacement », le premier album de Noein rappelle directement les fers de lance du cyber metal, Fear Factory, et le fameux combat entre l’humain et la machine. Effectivement, les Rouennais ont choisi d’évoluer dans un metal teinté de samples quelque peu indus mais se distinguent des Américains en ajoutant une touche mélodique et moderne à leur musique. Néanmoins loin de faire dans le chant clair et autres arpèges, le groupe taille dans le lard de façon technique et concise en jouant crânement sa chance. Tout au long des 13 titres, on comprendra que la force et la faiblesse du combo réside en un seul point : le style ! N’ayant rien à envier aux cadors du genre, Noein se place légitimement à la table des groupes espoirs du metal français et, même si la démarcation vient de ce coté death assumé, on ne trouvera rien de nouveau face aux autres formations. Tout est carré, tout est léché mais tout semble déjà entendu. On ne boudera quand même pas son plaisir car les Rouennais ont quelques titres harangueurs (The Hand, Will live et Nick of
Time) et sait faire pleuvoir les riffs cisailleurs. « Infection – Erasure
– Replacement » fait donc partie de ces albums qui mettent le pied à l’étrier
à un groupe mais confirment seulement son talent technique sans pour autant
définir une griffe personnelle. On tâchera donc de garder une oreille attentive
et d’examiner l’évolution du quintet jusqu’à sa prochaine sortie, évocatrice (ou
pas) de la digestion des influences. Bonne continuation.
Noein "Infection – Erasure – Replacement" (Metal/Klonosphere, Season of Mist)
Avec une pochette et un titre aussi évocateur qu’ « Infection
– Erasure – Replacement », le premier album de Noein rappelle directement les fers de lance du cyber metal, Fear Factory, et le fameux combat entre l’humain et la machine. Effectivement, les Rouennais ont choisi d’évoluer dans un metal teinté de samples quelque peu indus mais se distinguent des Américains en ajoutant une touche mélodique et moderne à leur musique. Néanmoins loin de faire dans le chant clair et autres arpèges, le groupe taille dans le lard de façon technique et concise en jouant crânement sa chance. Tout au long des 13 titres, on comprendra que la force et la faiblesse du combo réside en un seul point : le style ! N’ayant rien à envier aux cadors du genre, Noein se place légitimement à la table des groupes espoirs du metal français et, même si la démarcation vient de ce coté death assumé, on ne trouvera rien de nouveau face aux autres formations. Tout est carré, tout est léché mais tout semble déjà entendu. On ne boudera quand même pas son plaisir car les Rouennais ont quelques titres harangueurs (The Hand, Will live et Nick of
Time) et sait faire pleuvoir les riffs cisailleurs. « Infection – Erasure
– Replacement » fait donc partie de ces albums qui mettent le pied à l’étrier
à un groupe mais confirment seulement son talent technique sans pour autant
définir une griffe personnelle. On tâchera donc de garder une oreille attentive
et d’examiner l’évolution du quintet jusqu’à sa prochaine sortie, évocatrice (ou
pas) de la digestion des influences. Bonne continuation.