Ignite+Hogwash+Maladroit @ La Bellevilloise le 17/08/11

C’était limpide, cette programmation IGNITE (hardcore / USA) et HOGWASH (punk rock mélo / Paris) était faite pour nous et les 8 heures de trajet qui nous séparaient de Paname n’étaient qu’une broutille à côté de cet évènement.

-MALADROIT (punk rock /Paris) est le premier groupe à ouvrir les hostilités et reconnait parmi ses membres la vieille ganache de Till et du chanteur de Dead pop club.
Avec un nom de groupe pareil, je m’attendais à un punk rock franchouillard approximatif. En réalité, belle surprise : punk rock calé avec un chant grave au grain saturé et propos quasiment qu’en anglais qui tranche avec ce que l’on pouvait connaitre dans Guérilla poubelle. Le show dégage une bonne énergie appuyée par son batteur rentre-dedans et rapide. Des morceaux efficaces, qui s’écoutent volontiers. En somme, un bon apéro en ce début de soirée, hochement de tête et tapotement de pied inclus.

-La programmation va crescendo avec HOGWASH qui entre en scène. La salle est quasi pleine et dès les premières notes le public chantonnent les jolies lignes de Rafik, le chanteur lead. Le jeu de scène est vivant, on ne s’ennuie pas notamment grâce aux mimiques quasi-comiques des guitaristes.  La complicité des membres est authentique, ça chambre d’ailleurs entre les morceaux mais le rendu est là : des morceaux propres qui sonnent justes. Les Hogwasheux restent plus que fidèles à la qualité artistique du dernier EP « Sticker Paralysis » depuis les chorus à trois tonalités jusqu’au jeu extrême du batteur. On retrouve l’inspiration de Seven Hate, dont ils feront d’ailleurs une reprise (« Télévision»). Une seule question me taraude : pourquoi jouent-ils jusqu’au Japon alors qu’ici, le public est d’ores et déjà conquis ?!

Les spectateurs sont désormais fins prêts à accueillir comme il se doit ces ricains d’Ignite de passage en France pour une date unique.

-Moins d’un quart d’heure de balance et c’est parti :  le public fait salle comble et s’entasse pour vociférer dans le micro tendu par Zoli. La proximité de la scène rend l’échange avec le public tout à fait appréciable. Our darkest day, Let it Burn, Know your History obligent dès le départ au slam et au pogo, et si les anciens morceaux permettent de reprendre sa respiration, les intros inédite de Zoli et les gueulasses du guitaristes (Nick Hill) ne font que rajouter de l’huile sur le feu : c’est le chaos !
Ignite clôture son show d’une heure et demi par la fameuse reprise de U2 Sunday bloody sunday, un morceau quasi acoustique For better days et bien sûr l’ultime : "Bleediiing" tant attendu.
En résumé, une belle prestation pour ce pilier du Hardcore américain de passage à Paris.


Chloé