C’est en octobre 2012 que les Suisses de Dirty Sound Magnet
ont sorti leur premier album « What Lies Behind » et, au vu du chemin parcouru auparavant, la recherche et le travail sur les ambiances semble être la clé de voute du combo. En effet, l’enregistrement ayant débuté en 2011, la formation a pris le temps de se pencher jusque dans les moindres détails des arrangements et des différentes sonorités. Cependant… différentes, pas tant que ça car dès le début, le constat d’affiliation avec Led Zeppelin se fera. Premièrement, grâce à la voix, ressemblant énormément (timbre et intonations) à celle de Robert Plant. Secondement, au niveau des instruments et surtout de la guitare dont les riffs très axés 70’
rappelleront aux nostalgiques de bons moments rock et blues. La musique du
quatuor, tout au long de l’album, nous fait passer par différents stades
émotionnels. Au début, on s’étonne de l’orientation prise et on se dit que le
groupe suit tout simplement les traces des maitres en la matière. Au fur et à
mesure, l’impression d’avoir choisi la facilité s’installe et on se sent un peu
frustré de ne pas voir le potentiel des helvètes évoluer vers une touche plus personnelle.
Finalement et petit à petit, cette sensation s’évapore car l’assise technique
instrumentale et la production léchée font pencher la balance du bon côté.
« What Lies Behind » finit alors en nous laissant une bonne image
dans l’ensemble même si Dirty Sound Magnet aurait pu exploiter un peu mieux sa
personnalité. La qualité est au rendez-vous pour ce premier album qui promet
des choses intéressantes pour la suite… si le groupe creuse un peu plus son
sujet !
Etienne