C’est dans la ville de Limoges que l’aventure Lizzard a
commencée, il y a de ça 6 ans. Aujourd’hui, le trio a parcouru un chemin pas ou
peu conventionnel pour une formation telle que la sienne puisqu’elle a
rapidement été amenée à aller aux USA pour des premières parties prestigieuses.
Conscient des possibilités qu’offrait cette opportunité de s’exporter, le
groupe a concentré ses efforts vers cette direction et est parti enregistrer « Out
Of Reach », son premier album, chez Rhys Fulber (Paradise Lost, Fear
Factory…). Avec une signature chez Klonosphere, il est clair que Lizzard a
voulu sortir l’artillerie lourde d’entrée de jeu afin de mettre toutes les
chances de son coté. Sur le papier, on nous promet un savant mélange entre
Tool, King Crimson, Sigur Rós et consorts, ce qui m’a relativement réjoui mais
sur la platine, c’est autre chose… Les voyages en Amérique du Nord auront
surement eu raison des Limougeauds car « Out of Reach »
m’a donné cette impression d’album formaté rock/metal que l’on a l’habitude de
trouver au pays des cowboys à la manière d’un Stone Sour, Nickelback, Staind ou
plus récemment Adrenaline Mob. Le calibrage se ressent fortement, tout autant
que les parties et ponts téléphonés. On remarquera quelques envolées de guitare
intéressantes (The Orbiter, Fakeworld) et Loose Ends qui
se rapproche le plus de l’esprit Toolien mais rien n’y fait, le premier album
de Lizzard n’aura pas su conquérir mes oreilles car il m’est apparu trop convenu
et sans surprise. Je passe mon tour.
Etienne