Originaire de Nantes, Taste the Void a sorti il y a quelques mois le sulfureux « Sun’s Heat », habile mélange de styles sur fond de post hardcore bien maitrisé. Après la récente signature chez Big Dog Records, quoi de plus normal de s'entretenir avec le groupe sur son passé et futur sur la scène française.
Aloïs Masson : batterie.
Marco Agnan : basse, chœurs.
Aristide H. Prévert : guitare, chœurs.
Valentin Lurthy : guitare, chant.
Valentin Lurthy : guitare, chant.
Salut ! Vous avez sorti
« Sun’s Heat » il y a trois mois. Quels sont les retours ?
On a eu suffisamment de retours positifs pour nous
motiver à composer un album.
Comment s’est passée la
rencontre avec le label Big Dog Records ? Qui a fait le premier pas ?
Ils ont fait le premier pas en nous proposant une
offre honnête et intéressante. Cela nous permettra de sortir notre EP physiquement
chose que l'on souhaitait faire mais qu'on a du abandonner faute de moyens.
Avez-vous senti une évolution
de votre style ou de votre manière de composer depuis « In Search of
Light » ?
Oui. On évolue vers quelque chose de plus naturel
et de plus ressenti. On a maintenant tendance à oublier de quelle scène on
vient et quelle étiquette on veut nous attribuer. On a beaucoup changé entre « In Search For Light »
et « Sun's Heat » et ça sera aussi le cas pour notre prochaine sortie.
On sent beaucoup
d’influences dans « Sun’s Heat ». Quel est le groupe qui vous
rassemble tous ?
Un des derniers kiffs communs qu'on a eu est Rone.
Cette scène n'a pas les mêmes sonorités que ce que l'on fait mais cela nous
influence énormément dans la manière de composer.
Comment s’est passé
l’enregistrement avec Amaury Sauvé ? S’est-il impliqué dans le projet ou
vous a-t-il laissé libres dans votre démarche ?
Ce mec nous a plus apporté que notre maitresse de
CE1. « Sun's Heat » n'aurait jamais sonné comme ça sans lui.
Avec les deux titres
« In Search For Light » et « Sun’s Heat », on a
l’impression que le soleil (lumière, chaleur, métaphore…) a une part importante
dans les titres d’albums. Me trompe-je ?
Le soleil nous fascine et nous hypnotise. C'est
l'origine de la matière et donc de la vie. Nous sommes matière, ça nous
semblait donc intéressant comme inspiration.
Qu’est ce qui vous a poussé
à choisir I Am Sailor pour l’artwork de « Sun’s Heat » ?
Parce qu'on trouve que son travail défonce, son
style est organique. Bien que notre priorité ne soit pas l'art graphique dans
ce projet, on y attache tout de même beaucoup d'importance. On souhaitait tous
travailler avec lui pour cet EP.
Nantes est réputée pour être une ville dynamique culturellement.
Pouvez-vous un peu nous décrire la scène rock nantaise (groupes, assos,
public…) ?
C'est une scène très riche avec de très bons
groupes (Oversmurf, A Subtle Understatement, Regarde les Hommes Tomber, 20
Seconds Falling Man...), mais les groupes nantais ont malheureusement du mal à
s'exporter ailleurs. On a la chance d'avoir des salles comme le Ferrailleur, et
des assos comme Blue Wave Production pour accueillir des gros groupes
internationaux et faire vivre la scène locale.
On fait tout pour, on aimerait vraiment pouvoir le
défendre n'importe où, que ça soit dans ta cuisine ou dans une vraie salle. On
a malheureusement du mal à trouver les contacts nécessaires.
Qui est-ce qui fume la pipe
dans le groupe ?
Ceci n'est pas une pipe.
Un oubli ?
Non, merci à toi pour dépenser du temps et de
l'énergie par rapport à Taste The Void.
Etienne