La Suisse a toujours été un terreau de qualité pour les musiques extrêmes. L’intelligence de Nostromo, Knut ou encore Mumakil a été d’arriver à s’imposer sur la scène internationale avec une musique très reconnaissable, innovante et mettant tout le monde d’accord. Venants de La Chaux-de-Fonds, Coilguns et Kunz sont des formations aux styles très différents mais comprenant les mêmes membres dans chaque groupe. Sur ce split 7 titres, les trois premiers morceaux reviennent à Coilguns. Si vous cherchez la traduction, vous comprendrez que les trois membres ne sont pas là pour rigoler mais plutôt pour distiller un math hardcore à la Dillinger Escape Plan des premiers albums. C’est rapide, sans concession et fichtrement bien pensé car, même si la somme d’informations (mesures impaires, breaks, arrêts, riffs avec beaucoup de notes (!) etc.) à ingurgiter à la seconde est impressionnante, l’accroche est directe. Coilguns ne lâche pas le morceau même dans Phersu et ses 5mn28 et l’admiration grandit quand on pense qu’ils ne sont que trois et sans basse (présente sur ce split mais le chanteur Louis Jucker l’a depuis laissé tomber). (très) Bonne entrée en matière pour les Suisses qui méritent d’être connus même s’ils le sont déjà (The Ocean, ça ne vous dit rien ?).
Changement de style et d’ambiance avec la partie Kunz, moins énervée et plus dans l’expérimental. On est ici dans un registre plus noise rock, plus sale (confer le son) où le duo (Louis Jucker et Luc Hess) vomit sa rage à notre figure (alors qu’avec Coilguns, ils nous la balancent). J’ai moins accroché à cette ambiance qui me rappelle un peu les Pixies ou les Melvins. C'est sans doute dû au changement trop abrupt entre les deux groupes mais Kunz n'arrive pas retenir mon attention comme l'a fait Coilguns. Néanmoins, je pense que ça plaira aux aficionados du genre car, bien que cela ne m’émeuve guère, les constructions et l’ambiance créées se doivent d'être soulignées.
L’idée a donc été rudement bonne de différencier les morceaux à travers deux groupes différents. Ce concept démontre l’étendue créative des trois musiciens, en ne tombant pas dans le too much. Encore une fois, la qualité suisse est au rendez-vous.
Etienne
Changement de style et d’ambiance avec la partie Kunz, moins énervée et plus dans l’expérimental. On est ici dans un registre plus noise rock, plus sale (confer le son) où le duo (Louis Jucker et Luc Hess) vomit sa rage à notre figure (alors qu’avec Coilguns, ils nous la balancent). J’ai moins accroché à cette ambiance qui me rappelle un peu les Pixies ou les Melvins. C'est sans doute dû au changement trop abrupt entre les deux groupes mais Kunz n'arrive pas retenir mon attention comme l'a fait Coilguns. Néanmoins, je pense que ça plaira aux aficionados du genre car, bien que cela ne m’émeuve guère, les constructions et l’ambiance créées se doivent d'être soulignées.
L’idée a donc été rudement bonne de différencier les morceaux à travers deux groupes différents. Ce concept démontre l’étendue créative des trois musiciens, en ne tombant pas dans le too much. Encore une fois, la qualité suisse est au rendez-vous.
Etienne