Wonderbar ou le nouveau all star band toulousain ! En effet, cette jeune formation (mai 2010) contient seulement trois membres mais pas des moindres ! Visez plutôt : un membre de Gorod, un de Nolentia et un d’Ethersens. Fichtre, sur le papier le trio est tout sauf amateur ! Musicalement, les protagonistes s’échappent des sentiers metalliques pour s’engouffrer dans un rock/grunge/stoner bien senti, faisant la part belle aux formations ayant marquées les années 90 (Kyuss, Primus, Nirvana…) mais aussi plus récentes (Queens of the Stone Age). Fort de son (court) parcours musical, Wonderbar a sorti son premier EP éponyme en juin, enregistré chez l’incontournable Laurent Bringer. Le son est donc au rendez-vous et est résolument rock voire bien gros (les musiques extrêmes ne sont jamais loin !). En quatre titres, les toulousains proposent un large panel de leurs capacités. My pride sent le stoner et le grunge en 1993 (environ !) où les parties rentre-dedans se mélangent avec des mélodies entrainantes. The cock of the walk rappelle le Queens of the Stone Age couillu. Wash your mind fait penser à du Primus au niveau des instruments et Piece of flesh finit par nous convaincre sur le fait que Wonderbar fait de la musique plus calme que dans les autres projets des membres mais n’oublie pas de poutrer comme il se doit. Petite mention à Nutz pour son mélange parfait cris/mélodies au chant avec un bon accent anglais (il faut le souligner). On regrettera peut être les chœurs sous-mixés sur Piece of flesh mais qu’importe, Wonderbar a réussi son entrée platinesque et nous gratifie d’un bon petit EP. C’est dansant, c’est entrainant, wunderbar !
Etienne