À Chamonix, il fait bon skier...mais aussi grinder ! Tout droit venu des pistes de poudreuse, Sedative propose un death grind sans concession avec « Viceroton » produit par le groupe (quand on veut du bon boulot, il faut le faire soit même !). Qui dit death et grind dit technique et dans ta face. Je pense que l'on peut résumer la musique de cette formation vieille de 11 ans qui a participé à bon nombre de concerts (dont le brutal grind assault et le cuba brutal fest). « Viceroton » est un maxi 6 titres sorti en 2011 avec l'aide Jérôme Pellegrini (légende dans Nostromo et guitariste dans Mumakil). On comprend maintenant pourquoi la ressemblance avec les G.G. (Grindeux Genevois) est aussi frappante tant dans l'exécution des morceaux que dans le style brutal et sans concession. Néanmoins, ce n'est pas une pâle copie que nous avons sur la platine. Sedative se démarque de son grand frère suisse avec les petites touches death, là où Mumakil a ce je-ne-sais-quoi de punk hardcore. Les parties rentre-dedans sont aussi plus efficaces car moins chargées par des breaks à la batterie (plus classique dans le style death grind que les confrères helvètes). Le tempo est rapide et les chansons courtes, dans la lignée d'un bon groupe de grind. Sedative sort aussi son aiguille du jeu grâce à un son très bon, où l'on peut distinguer tous les instruments convenablement (un luxe pour un groupe de grind !). Le chanteur connu sous le nom de Mulk (oui, oui c'est bien lui pour ceux qui le connaissent avec son autre projet) débite les textes remarquablement à grands renforts de grunts et autres growls. Bon petit maxi donc, qui ravira tous les fans du style et qui ne laissera pas indifférent les autres. Je ne sais pas quoi ajouter d'autre parce que le grind, ça s'écoute, ça se lit pas. Gruik !
Etienne
